12 mars 2017

L'amour en 2017 - l'utopie de la relation exclusive !


L’amour, le vrai amour, l’Amour avec un grand A ! En 2017, c’est quoi ? Selon Wikipédia, " l'amour désigne un sentiment d'affection et d'attachement envers un être vivant ou une chose qui pousse ceux qui le ressentent à rechercher une proximité physique, spirituelle ou même imaginaire avec l'objet de cet amour et à adopter un comportement particulier ". Moi, j’ai bien aimé entendre Mme. Céline Lavoie, présidente de l’agence de rencontre Roméo et Juliette, me parler des cinq étapes de l’amour. À ce qu’il paraît, les connaître permettrait d’agir en conséquence et s’en suivrait un meilleur résultat pour une relation durable. En résumé, selon Mme. Lavoie, ces cinq étapes se traduisent en cinq hormones qui ont des réactions chimiques et qui sont toutes très importantes dans l’évolution d’une relation : les phéromones (thermomètre, détecteur de « courant », premier intérêt entre deux personnes), la PEA (compatibilité sexuelle, euphorie), la dopamine (l’amour passion, peut durer jusqu’à 6 ans), l’ocytocine (hormone du toucher, faire perdurer la relation) et les endorphines (hormone de la stabilité). Jamais je n’aurais pensé qu’une relation soit à ce point complexe sur le plan neurologique. Vous pouvez écouter mon entrevue avec la dame en question en cliquant ICI.

Force est de constater que l’amour en 2017 est bien différent de celui vécu auparavant. Je pense à ces personnes âgées qui se sont mariées et qui ont passé leur vie avec le même partenaire. Nos grands-parents et, dans certains cas, nos parents, puisque les miens fêteront leurs 40 ans de mariage en 2018. C’est un bail, ça, vous ne trouvez pas !? Malheureusement, la génération d’aujourd’hui n’aime plus comme les gens s’aimaient avant. Il y a la religion, qui est beaucoup moins présente et, par le fait même, moins influente. Il y a aussi l’arrivée des téléphones intelligents qui semblent avoir révolutionné les relations amoureuses. L’ère numérique amène des possibilités incalculables de potentiels candidats mais, plus que jamais, les statistiques s’entendent pour dire que le nombre de célibataires est en constante évolution au Québec. La popularité des réseaux sociaux et des sites de rencontre serait-elle responsable de notre génération superficielle et basée sur le paraître ? Chose certaine, il y a certainement un parallèle entre le « magasinage » d’un partenaire et le pourcentage d’échec des relations de couple. Qu’est devenu le concept basé sur les valeurs plutôt que sur l’apparence ?
Rectification : je ne mets certainement pas toute la population dans le même panier et je n’ai aucune gêne à m’inclure dans mes propos. Je suis la première à affirmer ne pas croire en la relation exclusive pendant toute la vie. En fait, oui, je crois que l’amour entre deux personnes est possible mais qu’une diversité sexuelle est nécessaire, à long terme, pour préserver le couple. J’ai bien de la difficulté avec la monogamie [sexuelle], prônant plutôt le « couple ouvert » ou l'échangisme, je ne sais pas encore. Et la possibilité d'inclure une troisième personne dans la chambre à coucher ? Certes, dans ma tête, ces idéaux font du sens, bien que je sois encore ambivalente sur certains points. Tout de même, il faut se l’avouer, être en couple n’empêche pas les tentations. Parfois, au fil du temps, lorsqu'une personne a soif de nouveauté, ces tentations peuvent mener à l’infidélité, ce qui est déplorable et inacceptable. D’ailleurs, confiance et fidélité sont des valeurs qui sont primordiales et je suis d’avis que le concept d’union libre est discutable entre les deux partenaires et, surtout, doit se faire d’un commun accord, dans le respect et l’honnêteté. 
Puis je suis tombée sur un témoignage d’une personne pour qui le « couple ouvert » a sauvé sa relation avec celui qui deviendra son mari : « Je ne suis plus frustré. Je ne rencontre pas dix personnes par mois, peut-être une ou deux. Je l’aime plus que jamais, c’est la personne avec laquelle je veux faire ma vie. Je vis ces plaisirs parallèles comme de bons moments avec des gens intéressants et sexy, mais avec qui je ne me verrais pas vivre une seule journée. Lui, c’est mon roc, ma terre, mon mari bientôt. Je m’en suis rendu compte grâce à nos escapades solitaires. On baise encore ensemble, c’est même plus fort, encore plus « plein d’amour » quand ça arrive. Les autres, ce sont des divertissements, comme on fait du sport ou comme on boirait un verre avec un pote. Mon sexe n’est pas mon cœur ni mon cerveau. »

Que pensez-vous de cette formule qui déroge du conventionnel ? C’est la définition typique du « couple ouvert ». Pour ma part, j’adhère davantage à ce passage : « […] aller voir ailleurs. Pas forcément seul, j’aurais aimé l’emmener avec moi […] ».
Et il y a ce documentaire " L'amour au temps du numérique " qui m'a beaucoup inspirée.

Maintenant, je suis curieuse de connaître vos avis et vos propos sur le sujet !

26 février 2017

Grande et inspirante - Mary Kay Ash

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Mary Kay Ash, cette femme qui s'est dévouée pour les femmes ! En conclusion du mois de l'entrepreneuriat féminin, dans " Les chroniques vertes ", j'ai eu le privilège de recevoir une amie, elle-même inspirée par cette grande dame. Elle m'a présenté, entre autres, la fondation caritative Mary Kay Ash. Cette œuvre est dédiée aux femmes de ce monde.

Mary Kay Ash est née au Texas le 12 mai 1918. Décédée le 22 novembre 2001, elle fut dirigeante d'entreprise américaine et fondatrice de la société de cosmétiques portant son nom. Grande entrepreneure, elle fut nommée la plus grande femme d'affaires de l'histoire des États-Unis. Son nom fut inscrit dans la liste des 100 femmes les plus influentes du siècle. C'est en 1963 qu'elle en est venue à fonder sa propre compagnie, suite à une carrière dans la vente directe et à l'écriture d'un livre. Elle fut littéralement l'ambassadrice des femmes dans le monde des affaires et avait comme désir de les aider et d'enrichir leur vie. ¹ 

C'est en 2001 que fut créer la fondation caritative Mary Kay Ash (FCMKA), pour soutenir à la fois les femmes vivant avec le cancer et celles victimes de violence. C'est par l'entremise du programme Belle et bien dans sa peau, en offrant des subventions à des centres d'accueil pour femmes et des programmes sociaux communautaires que le concept est actif. Grâce à la vente d'articles, à des évènements de bienfaisance et à des dons, des fonds sont recueillis et remis pour la cause. La beauté de la chose c'est que la mission de la fondation ne repose pas seulement sur l'aspect monétaire. Cet organisme de charité est le seul voué au cancer qui s'engage à habiliter les femmes à << surmonter les effets secondaires du cancer et de son traitement sur leur apparence. >>

Si j'en ai fait le sujet de ma chronique, c'est pour vous sensibiliser, chers lecteurs, à l'importance de contribuer à de telles causes. Il est possible de faire un don ICI, en cliquant sur le bouton "Faites un don maintenant". Vous serez automatiquement dirigés vers le site Canadahelps.    

Par le fait même, je vous invite, en cliquant ICI, à écouter mon entrevue avec Caroline Bolduc, cette femme et amie, qui est passée du statut d'employé à celui de travailleur autonome, avec Mary Kay.

Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

18 février 2017

En hommage à CHASAM et sa co-fondatrice


Parfois, dans la vie, nous faisons des rencontres inattendues. De belles coïncidences pour lesquelles je remercie le destin, puisque je le tiens responsable de ces moments où je constate que j’ai vécu, dans le passé, des situations qui m’ont permis d’être là où je suis aujourd’hui. Et j’y crois encore plus lorsque je réalise que, sans une situation précise, mon présent serait différent. C’est le bon moment pour remercier la vie, croyez-moi !   

Cette chronique, je la dédie à cette rencontre inattendue. Une femme impressionnante, par son courage et sa détermination. Une personne qui a su utiliser son expérience de vie passée pour embellir celle à venir. Andrée-Ann Blais est co-fondatrice de l’organisme CHASAM et représentante des utilisateurs. Cet organisme de bienfaisance forme des chiens d’assistance en santé mentale. C’est en 2010 qu’elle et son meilleur ami ont constaté l’absence d’un tel service au Québec. Ayant elle-même besoin d’un chien pour l’assister au quotidien suite à un stress post-traumatique, ils prennent l’initiative, ensemble, de remédier à la situation. Avec l’aide d’un organisme américain, ils bâtissent leur programme de formation des chiens d’assistance et l’expérimentent sur Boréale, premier chien à en tester la pertinence et à être reconnu comme chien d’assistance CHASAM. Vient ensuite le choix du nom de l’organisme, la création du logo et la formation d’une équipe qui croit au projet des fondateurs. Le 19 décembre 2014, c’est officiel, CHASAM est enregistré comme organisme à but non lucratif puis, en août 2015, comme organisme de bienfaisance.


J’ai rencontré Andrée-Ann et son chien Boréale dans un café de la Capitale-Nationale et je suis restée sans voix en l’écoutant me raconter son parcours. Elle est la preuve vivante que la vie est remplie de possibilités et que rien n’est impossible, même dans les moments les plus difficiles. Cette femme a retroussé ses manches et est allée de l’avant dans un projet qui lui tient à cœur et pour lequel elle consacre beaucoup de temps. Appuyant moi-même la cause de la santé mentale, je me devais de lui rendre hommage. Tout simplement, je suis d’avis qu’une grande maturité et beaucoup de volonté sont nécessaires pour « prendre » une situation, dans son cas lourde de conséquences, et l’utiliser pour avancer, pour grandir, pour bâtir du positif, pour soi et pour les autres. Cette femme, je l'admire. Son projet, j'y crois. Son organisme, je le supporte.

Pour écouter mon entrevue avec Andrée-Ann Blais, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

11 février 2017

Quand l'estime manque à l'appel

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Un jour, on m’a remis un morceau de casse-tête et on m’a dit qu’il était unique et qu’aucun autre ne pouvait le remplacer. On m’a dit qu’il était indispensable et important pour former un tout et que s’il se brisait, il serait différent. Tout comme l’être humain, qui est unique par ses caractéristiques. Nous sommes constitués de plusieurs morceaux de casse-tête et l’individu que nous sommes est, en soi, une pièce d’un casse-tête encore plus grand. Ainsi, chacun de nous est d’une importance capitale sur cette terre. Encore faut-il y croire !

Selon Christophe André et François Lelord, tous les deux psychiatres et auteurs du livre " L’Estime de soi ": « l’estime de soi repose sur trois composantes : l’amour de soi, la vision de soi, la confiance en soi ». En d’autres mots, s’aimer malgré tout, porter un regard juste sur soi et avoir confiance en nos actes. Selon moi, nourrir équitablement ces trois composantes permet l’équilibre personnel et mène à la conviction d’être important. Si j’apprécie ma compagnie, les autres l’apprécieront également. D’ailleurs, j’ai appris qu’il fallait être son propre meilleur ami, dans la vie. La façon d’y parvenir serait d’apprendre à se fier à son jugement personnel et à se réconforter soi-même dans les moments plus difficiles. J’y crois, dans l’optique où la confiance vient avec la confiance. Avoir confiance en ses capacités, c’est ouvrir la porte à ceux et celles qui souhaitent nous accompagner. Sans oublier que la personne avec laquelle nous traverserons le chemin de la vie n'est nulle autre que soi-même.

Le moment VERT de ma chronique consiste à vous suggérer des pistes pour améliorer l’estime, que l’on m’a déjà suggérées auparavant. Pour se faire, je m’inspire d’un groupe auquel j’ai pris part dernièrement, à la Maison l’Éclaircie. L’objectif de cette cohorte étant d’améliorer l’estime de soi, je suis fière de m’en inspirer. N’étant pas une professionnelle, je m’inspire aussi de mes propres convictions, évidemment. Neuf clés forment l’estime de soi. D’abord faut-il se connaître en s’observant et en cernant nos forces, nos faiblesses, nos besoins, nos désirs. Avoir la capacité de s’analyser est, à mon avis, une belle qualité dans le but de grandir, d’évoluer et de s’accepter. S’accepter en respectant ses limites, en étant indulgent envers soi-même et en acceptant les compliments d’autrui. Si l’acceptation est une belle valeur à posséder, que dire de l’honnêteté qui est, par le fait même, une clé de l’estime de soi. Être honnête envers soi-même en respectant ses limites, en reconnaissant ses bons coups et en acceptant ses erreurs dans l’optique de s’améliorer. Ainsi, il est possible de se donner des moyens pour agir, réalistement, en étant positif et en s’inspirant des autres sans se comparer. Et quand le goût nous prend de se comparer à autrui, pourquoi ne pas faire taire la critique intérieure en y ciblant les sources, en validant nos perceptions et en développement des pensées automatiques saines. La vie n’étant pas parfaite, nous devons par moment faire face à l’échec et l’accepter. Accepter l’échec en le relativisant et en tirant un bilan de celui-ci de façon positive, puisque chaque faux pas a pour but ultime de nous apprendre et de nous montrer un nouveau chemin à explorer. Je m’entête à le dire et j’y crois : rien n’arrive pour rien ! Apprenons à s’affirmer, en prenant du recul, en se questionnant et en verbalisant ses opinions. Chaque être humain a le pouvoir de dire non et d’avoir ses propres convictions. L’important, selon moi, dans l’affirmation, c’est de le faire sainement, c’est-à-dire en parlant au « Je » et en trouvant un équilibre émotionnel permettant l’échange. S’affirmer c’est aussi être empathique, envers l’autre, en l’écoutant et en le comprenant, mais aussi envers soi-même, faisant un lien avec le concept d’être son meilleur ami (expliqué ici-haut). Finalement, la dernière clé, s’appuyer sur le soutien social en brisant l’isolement et en acceptant d’obtenir de l’aide. À mes yeux, ces neuf clés sont interreliées l’une et l’autre et, au final, favorisent une bonne estime de soi.

Dans le cadre de cette chronique, j’ai la chance de recevoir la propriétaire du S.Studio Pole Fitness, Stéphanie Blouin, qui est non seulement professionnelle en pole fitness mais aussi professeure de striptease, depuis maintenant 12 ans. Elle a travaillé pendant neuf ans auprès de Marie-France Riopel, des studios Z28, à Montréal, pour ensuite ouvrir son propre studio, ici, sur la rive-sud de Québec. Stéphanie affirme que le « pole dance » et l'art de l'effeuillage se marient très bien ensemble et procurent à la fois une bonne forme physique et une satisfaction mentale. Lors de l'entrevue, elle différencie les deux disciplines et explique en quoi elles sont bénéfiques autant sur le plan physique que psychologique. Son partenaire d'affaires, Frédéric Poulin-Simard, dessinateur et concepteur, se joint à nous pour présenter leurs nouveaux produits sur le marché. D'ailleurs, vous pouvez visiter leurs pages Facebook pour en savoir davantage : S.Studio Pole Fitness Lévis et Fitbar.

Pour écouter l'entrevue, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

4 février 2017

Ces femmes entrepreneures

Il faut se le dire, depuis plus d’une soixantaine d’années, l’implication des femmes sur le marché du travail a considérablement changé. Bien qu’il fut un temps où elles entretenaient la maisonnée tout en prenant soin de leur douzaine d’enfants, maintenant, les femmes sont de plus en plus actives et passionnées. Je me suis intéressée à cette évolution et je vous la présente brièvement sous forme de statistiques. D’abord, au début des années 1950, 25% des femmes âgées de 25 à 54 ans possédaient un emploi ou s’en cherchaient un. Puis, grâce, principalement, à l’évolution des normes sociales, à l’apparition de nouvelles technologies réduisant le temps accordé aux tâches ménagères, à la réduction de la taille des familles et à la croissance du nombre d’emplois offert, les femmes ont pu s’insérer plus facilement sur le marché. C’est ainsi qu’en 1990 75% d’entre elles travaillaient. Finalement, en 2014, le taux d’activité des femmes atteignait 82%. ¹  

Force est de constater que les femmes ont de l’intérêt à travailler et c’est ce qui m’amène au sujet de ma chronique : l’entrepreneuriat féminin. J’en conviens qu’il existe plusieurs catégories d’emplois, pour tous les goûts et besoins. Regardons autour de soi pour constater ce que les gens [femmes] font : vendeuses, caissières, architectes, avocates, professeures, secrétaires… On pourrait en énumérer des centaines. Il y a aussi ces femmes qui se démarquent de plus en plus par leurs ambitions entrepreneuriales. Une étude de 2012 révélait une hausse du pourcentage de femmes québécoises propriétaires d’un commerce, passant de 5.5% en 2009 à 9.4% en 2012. ² 

Une autre étude de 2016 relatait l’intention d’entreprendre des femmes, soit 16.9%. ³ Drôle est de constater que je fais moi-même partie de cette dernière statistique, ayant un rêve [fou] d’ouvrir un café. Les femmes ont le potentiel d’entreprendre, cela va de soi ! J’en viens à définir le terme « entrepreneuriat féminin », pour ceux et celles qui seraient moins familier avec ce concept, c’est la création et le développement d’entreprises par des femmes. Aussi simple que ça !

Voilà maintenant le moment VERT de ma chronique. Ce dernier sera différent, cette fois-ci, puisque j’ai la chance de le dédier à une invitée spéciale. Comme vous le savez, toutes les chroniques que je publie sur ce blogue, je les anime à la radio d’abord, sur les ondes de CJMD 96.9 FM. J’ai donc eu l’honneur de recevoir, en studio, July Pontbriand, une femme que j’ai rencontrée l’an dernier, lors d'un événement pour lequel nous collaborions toutes les deux. C’est elle, entre autres, qui m’a inspiré le sujet de cette chronique. Si elle en fait partie, c’est qu’elle connait bien le monde de l’entrepreneuriat féminin, y baignant elle-même officiellement depuis 2015. Graduée à l'école du show business en 2014 en organisation d'événements culturels et corporatifs, July réalisa quelques contrats en tournage télé et musical tout en travaillant avec la relève de l'humour dans les bars. En 2006, elle quitta Montréal pour s'établir à Québec, où elle dénicha un emploi de responsable en pharmacie. À ce moment, son désir d'entreprendre était déjà bien présent. Elle fit une tentative de démarrage d'entreprise en événementiel, qui échoua. S'en suivit un retour à l'école en éducation spécialisée. En 2014, un grave accident de voiture changea sa vision de la vie. C'est ensuite qu'elle décida de sortir de sa zone de confort et de se lancer dans la vente de produits érotiques pour, en 2015, en venir à créer sa propre entreprise : Les soirées Cocktail et talons hauts. Un retour à la source : l'organisation d'événements !

L'entrevue que July Pontbriand m'a accordée nous a permis de discuter de l'entrepreneuriat féminin plus en détails (définition, hommes versus femmes,  ressources existantes, compétences requises) puis de son "bébé", sa création : Les soirées Cocktail et talons hauts.

Pour écouter l'entrevue, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

28 janvier 2017

L'obsession détruit, l'équilibre nourrit

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Le titre dit tout ! Lorsque j’ai animé ma première chronique, en ondes, le 21 janvier dernier, j’ai affirmé que je ne vous casserais pas les oreilles à toutes les semaines avec le sujet des troubles alimentaires. C’est toujours vrai ! Par contre, cette semaine, je me dois de le faire car, du 1er au 7 février, ce sera la semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires. L’année passée, à pareille date, j’étais malade. Un an plus tard, j’ai la tête hors de l’eau et je suis en mesure de vous en parler. Je me suis donnée la mission de sensibiliser les gens autour de moi face à cette problématique [à mon avis encore trop taboue] ET, par le fait même, de leur faire connaître un organisme de haut calibre dans l’accompagnement vers le rétablissement de l’anorexie et de la boulimie : la Maison l’Éclaircie. D’ailleurs, pour en connaître davantage sur cet organisme, je vous invite à écouter l’enregistrement de l’émission « De Tout au Présent » qui était diffusée sur les ondes de CJMD 96.9 FM vendredi le 20 janvier dernier. Les animatrices, Marie-Josée et Nicole, recevaient, entre autres, la directrice de la Maison l’Éclaircie, Myriame Trudel, qui a très bien résumé la mission de l’organisme et les services qui y sont offerts.

Moi, dans ma chronique, j’ai envi de vous expliquer brièvement la différence entre l’anorexie et la boulimie. Bien que ces deux troubles alimentaires s’apparentent par une obsession de la minceur, ils se caractérisent différemment. En quelques mots, l’anorexie est l’obsession (minceur, nourriture, calories), la restriction alimentaire, la perte de poids et la peur des rondeurs. La boulimie, c’est aussi l’obsession mais, surtout, l’alternance entre la restriction alimentaire, la suralimentation incontrôlable et les comportements compensatoires. Sur le site de la Maison l’Éclaircie, un questionnaire est accessible pour tous ceux et celles qui se questionnent sur leurs comportements alimentaires. Je le répète bien souvent mais la ligne est TRÈS mince entre « sain » et « obsessif ». Pour ma part, je me suis préoccupée [peu de temps sainement] de mon alimentation et de mon retour à la vie sportive pendant quelques mois, le temps de l’automne, puis j’ai complètement perdu le contrôle en glissant vers l’obsession. À ce moment, il était trop tard.  L’alimentation, le sport et ma perte de poids devenaient mes principaux sujets de conversation et je désirais toujours plus [ou moins selon le sujet concerné] : bouger plus, manger moins, être plus mince... Je me croyais en contrôle mais je ne l’étais pas, en fait. C’est à ce moment que la Maison l’Éclaircie a joué un grand rôle dans ma vie et au bon moment de celle-ci.

Et le rétablissement, lui? Il est possible et il faut y croire, bien qu’il peut s’échelonner sur plusieurs mois, plusieurs années et être parsemé d’obstacles. Selon moi, un bon entourage aide considérablement une personne à se sortir de l’emprise du trouble alimentaire. De là ma mission de vous sensibiliser, chers lecteurs.

Saviez-vous que les troubles alimentaires sont reconnus comme une problématique de santé mentale dans le DSM-5 (version française : Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux) ? Le moment parfait de faire un #BellCause, pour la journée du 25 janvier où Bell Cause pour la cause se donnait et NOUS donnait la mission de lutter contre la stigmatisation entourant la maladie mentale. Que veut dire « stigmatisation »? Dans mes mots, je dirais que c’est l’action de rendre négatif, inférieur, de rejeter ou de mettre à l’écart. Et, dans ma tête à moi, cette définition ne colle pas du tout aux troubles mentaux. Ça m’exaspère de constater qu’en 2017 certaines personnes se croient encore indestructibles et à l’abri de la dépression [exemple flagrant] ou de toutes autres difficultés de ce genre. Je me souviendrai toujours la première fois où une personne m’a dit : « t’as juste à manger, c’est pas compliqué ! ». Effectivement, ce n’est pas compliqué de manger sauf quand le cerveau laisse croire le contraire sur ce qui suit l’action de s’alimenter. Bref, je pourrais me révolter encore longtemps..

J’en viens plutôt au moment VERT de ma chronique, le « timing » parfait pour vous parler plus en détails de la semaine nationale de sensibilisation aux troubles alimentaires. Elle se tiendra du 1er au 7 février prochain. Au Québec, cet événement est orchestré par ANEB (Anorexie et Boulimie Québec) et par la Maison l’Éclaircie, en collaboration avec des partenaires relevant du milieu communautaire, privé et hospitalier. L’objectif de cette semaine est de sensibiliser la population à la maladie et à ses enjeux. Pour se faire, des textes et des outils promotionnels et éducatifs sont mis à disposition et plusieurs activités sont organisées dans différentes régions. Tout le contenu est accessible via le site web de la semaine de sensibilisation en cliquant ICI. De plus, pour les lecteurs de la région de la Capitale-Nationale et des alentours, vous pouvez prendre connaissance des activités organisées par la Maison l’Éclaircie en cliquant ICI.

« L’obsession détruit, l’équilibre nourrit » - slogan de la semaine de sensibilisation.

21 janvier 2017

La routine des résolutions

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En début d’année, bon nombre de gens veulent modifier leurs habitudes de vie : faire du sport, mieux manger, perdre du poids, arrêter de fumer… Les classiques typiquement 1er janvier ! Je me suis intéressée à l’origine de cette fameuse habitude. Parce que, oui, je « boycotte » ça, moi, les résolutions, et j’ai des raisons de le faire [j’aurai l’occasion de vous en reparler]. Pour reprendre les écrits d’une journaliste : « […] les humains n’ont pas moins de 4000 ans de résolutions derrière la cravate » ¹. Effectivement, 2000 ans avant Jésus-Christ, à l’arrivée du printemps, les Babyloniens faisaient des promesses aux dieux en échange d’une bonne année et de blé à flatter. Quelques siècles plus tard, à l’époque de la Rome Antique, c’est Jules César qui créa un calendrier et qui décida que janvier serait le premier mois de l’année, le « timing » parfait pour terminer et recommencer dans l’optique de s’améliorer. Par contre, c’est seulement en 1552, au Moyen-Âge, que ce concept a été officialisé avec le calendrier grégorien, celui que nous utilisons aujourd’hui. Tout ça pour dire que « prendre » une résolution ne date pas d’hier, on a bien appris !

La partie qui m’intéresse le plus, c’est les conséquences qu’amène la prise de résolutions. D’abord, à quoi ça sert de prendre une résolution le 1er janvier (ou à n’importe quel autre moment) ? : faire un bilan, améliorer sa qualité de vie, se motiver, changer? À mon avis, peu importe la raison, s’imposer une résolution est synonyme de contrôle et, dans mon vocabulaire à moi, contrôle est synonyme de perte de contrôle. Pour faire une parenthèse sur mon histoire, c’est au moment, dans ma vie, où je me sentais le plus en contrôle que je l’étais le moins. Et voulez-vous connaître l’origine de mon histoire? : deux résolutions que j’ai décidé de prendre un matin du mois de septembre. Voilà pourquoi je « boycotte » les résolutions. D’ailleurs, j’aime bien les paroles de Pierre Brassard, qui les définit à sa façon. Il affirme que : « […] la résolution est une bête sournoise qui s'agrippe à vous et qui, dès la moindre défaillance de votre part, attend le moment précis où la valve de la CULPABILITÉ (carburant de base du judéo-chrétien) se rend disponible pour lui en souffler un surplus jusqu'à l'éclatement du sujet en sanglots. » ² . À mon humble avis, ce processus peut amener stress, anxiété, désir [obligation] de performer, non-respect de ses limites, insatisfaction, sentiment d’échec, déception, culpabilité et, pour l’avoir vécu [parce que quand j’ai une idée en tête je ne l’ai pas dans les pieds] la pression qu’une personne peut s’imposer à vouloir surmonter ces sentiments désagréables peut mener à l’excès et à une perte d’équilibre considérable, autant sur le plan physique que psychologique. Il faut se poser la question : est-ce que je DOIS (verbe devoir) le faire parce qu’il le FAUT (verbe falloir)? Je m’inspire ici d’un texte ³ qui date de belle lurette mais qui me parle beaucoup, écrit par un psychologue [en plus!]. Ce dernier précise que « devoir » est une façon de se forcer la main à soi-même. C’est en quelque sorte un parallèle avec la notion de contrôle à laquelle je faisais allusion plus haut. Pour vous donner un exemple concret, il m’est arrivé souvent de me dire : « Ahhhhh ! Je dois aller au gym… Il faut que j’aille au gym… ». STOP ! Puis-je y aller parce que j’ai envi d’y aller? Et ne pas y aller si je n’ai pas le goût?

Cela m’amène à la dernière partie de ma chronique, le moment VERT où je vous dis : transformez vos résolutions en objectifs ! Un objectif réaliste qui naît d’un projet, d’une aspiration, d’un désir, d’un rêve. Envisagez des façons positives de vivre l’année à venir, dans le respect de vos besoins et de vos envies. Toujours dans l’optique de la croissance personnelle et de la satisfaction, plutôt que de prendre une résolution, pourquoi ne pas teinter l’année à venir d’un mot qui fait du sens pour vous et vous référer à celui-ci dans les moments ambivalents de votre vie. C’est ainsi que vos objectifs se réaliseront ! Le plus important c’est d’y croire, de l’écrire, d’y penser. Mon objectif pour 2017 : me choisir !