18 février 2017

En hommage à CHASAM et sa co-fondatrice


Parfois, dans la vie, nous faisons des rencontres inattendues. De belles coïncidences pour lesquelles je remercie le destin, puisque je le tiens responsable de ces moments où je constate que j’ai vécu, dans le passé, des situations qui m’ont permis d’être là où je suis aujourd’hui. Et j’y crois encore plus lorsque je réalise que, sans une situation précise, mon présent serait différent. C’est le bon moment pour remercier la vie, croyez-moi !   

Cette chronique, je la dédie à cette rencontre inattendue. Une femme impressionnante, par son courage et sa détermination. Une personne qui a su utiliser son expérience de vie passée pour embellir celle à venir. Andrée-Ann Blais est co-fondatrice de l’organisme CHASAM et représentante des utilisateurs. Cet organisme de bienfaisance forme des chiens d’assistance en santé mentale. C’est en 2010 qu’elle et son meilleur ami ont constaté l’absence d’un tel service au Québec. Ayant elle-même besoin d’un chien pour l’assister au quotidien suite à un stress post-traumatique, ils prennent l’initiative, ensemble, de remédier à la situation. Avec l’aide d’un organisme américain, ils bâtissent leur programme de formation des chiens d’assistance et l’expérimentent sur Boréale, premier chien à en tester la pertinence et à être reconnu comme chien d’assistance CHASAM. Vient ensuite le choix du nom de l’organisme, la création du logo et la formation d’une équipe qui croit au projet des fondateurs. Le 19 décembre 2014, c’est officiel, CHASAM est enregistré comme organisme à but non lucratif puis, en août 2015, comme organisme de bienfaisance.


J’ai rencontré Andrée-Ann et son chien Boréale dans un café de la Capitale-Nationale et je suis restée sans voix en l’écoutant me raconter son parcours. Elle est la preuve vivante que la vie est remplie de possibilités et que rien n’est impossible, même dans les moments les plus difficiles. Cette femme a retroussé ses manches et est allée de l’avant dans un projet qui lui tient à cœur et pour lequel elle consacre beaucoup de temps. Appuyant moi-même la cause de la santé mentale, je me devais de lui rendre hommage. Tout simplement, je suis d’avis qu’une grande maturité et beaucoup de volonté sont nécessaires pour « prendre » une situation, dans son cas lourde de conséquences, et l’utiliser pour avancer, pour grandir, pour bâtir du positif, pour soi et pour les autres. Cette femme, je l'admire. Son projet, j'y crois. Son organisme, je le supporte.

Pour écouter mon entrevue avec Andrée-Ann Blais, cliquez ICI !
Dans le cadre de l'émission Code F 3.0 sur les ondes de CJMD 96.9

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